Du drame au concret. Théorie de la « mise en scène » philosophique chez Georges Politzer
Commentaires : 0 - Date : 14 février, 2008 - Catégorie : ACTUALITES
La quatrième séance du séminaire A « méthodes de dramatisation » aura lieu en Sorbonne le mardi 19 février 2008 à 19h, dans la bibliothèque Ascoli (escalier C, 2ème étage gauche).
Nous accueillons à cette occasion M. Aldo Pardi, doctorant de philosophie à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, pour une réunion de travail autour de l’oeuvre de Georges Politzer.
L’entrée en est libre.
« Politzer a considéré la psychanalyse comme un champ qui bouleversait les catégories scientifiques et philosophiques de son temps, en ouvrant la possibilité d’une nouvelle approche de la connaissance. Cette approche, finalement capable de se rattacher à l’histoire « concrète », est à même de démasquer et d’éliminer les limites présentes à l’intérieur de la science, véritable point de départ d’un débat qui continue encore aujourd’hui.
La philosophie de Politzer est née en conflit avec les principales écoles psychologiques de son temps, dont il a voulu montrer les étroits liens avec la philosophie formaliste et spiritualiste, et en particulier celle de Bergson : nous passerons en revue des arguments critiques de Politzer au regard de la philosophie de Bergson, ce qui nous permettra d’approfondir la théorisation d’une contiguïté essentielle, au niveau épistémologique, entre philosophie et psychologie. Nous concluerons notre propos par des réflexions sur l’héritage de Politzer. Nous mettrons en évidence l’importance de deux philosophes qu’il a directement influencé, et qui lui ont reconnu la valeur d’un maître : Althusser et Merleau-Ponty. » (A. Pardi)
Aldo Pardi est titulaire d’une thèse de doctorat Procès sans sujet, transindividuel et matérialisme aléatoire chez L. Althusser, sous la direction du professeur Etienne Balibar, Paris X Nanterre. Actuellement, il travaille à une seconde thèse de recherche en philosophie auprès du « Centre d’histoire des systèmes de pensée modernes » (CHSPM), à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, sous la direction du prof. Jean-François Braunstein.
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Quelques documents à titre bibliographique :
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