« Poésie, vérité, et le sujet supposé savoir »

Mardi 9 janvier 2007, à 19h

17, rue de la Sorbonne

Amphitéâtre Milne-Edwards (escalier B, 3ème étage)

(Entrée libre)

 

Sarah Kay photo

La venue de Sarah Kay en Sorbonne constitue un événement. Sarah Kay est professeur de littérature française à l’Université de Princeton, après avoir été pendant deux décennies professeur à Cambridge. La singularité de son travail – qui s’exprimera dans le thème de sa conférence – vient de ce qu’elle a mené à la fois deux sortes de recherches et de réflexions apparemment très différentes. Elle est en effet une des spécialistes internationales importantes de la littérature française et occitane de l’époque médiévale – discipline qu’elle a marquée par de nombreuses publications (voir ci-dessous). Mais elle est aussi très engagée dans la réflexion théorique, et en particulier dans le dialogue philosophique avec des auteurs contemporains. Elle s’est intéressée particulièrement à Lacan, et a publié en anglais le premier ouvrage de synthèse critique consacrée à Slavoj Zizek. C’est cette ambivalence de son travail qui nous a conduits à l’inviter dans le cadre des conférences du Groupe de Recherches Théoriques, à partir d’un questionnement rappelé ici, et auquel elle nous fait aujourd’hui l’amitié d’apporter sa contribution.

 

Brève présentation de Sarah Kay :
Sarah Kay (D.Phil., Oxford) est professeur de Français et spécialiste de littérature médiévale française et occitane. Elle a enseigné au Royaume-Uni à l’université de Liverpool puis à Cambridge, où elle a été directrice du département de Français (1996-2001) et directeur des Graduate Studies (2003-2005); elle a été élue comme Fellow de la British Academy in 2004 et reçu plusieurs prix.
Ses principales publications sont une édition de Raoul de Cambrai (Oxford, 1992) et trois monographies sur certains aspects de la littérature médiévale (Subjectivity in Troubadour Poetry, Cambridge, 1990; The Chansons de geste in the Age of Romance, Oxford, 1995; Courtly Contradictions, Stanford, 2001). Elle a également co-édité Framing Medieval Bodies (Manchester, 1994) avec Miri Rubin, et The Troubadours. An Introduction (Cambridge, 1999) avec Simon Gaunt. Avec Malcolm Bowie and Terence Cave elle a co-rédigé A Short History of French Literature (Oxford, 2003). Son intérêt pour la pensée moderne et la théorie l’a conduit en 2003 à publier la première monographie en anglais sur le travail de Slavoj Zizek (Polity, 2003).
Ses recherches présentes portent sur le rapport entre poésie et connaissance dans le moyen âge français tardif, projet quadriennal soutenu par le British Arts and Humanities Research Council.